La princesse du Burundi de Kjell Eriksson
J'ai lu ce livre il y a presque un mois aujourd'hui... Et que m'en reste-t-il? Pas grand chose!! Ca m'énerve quand je lis un roman dont il ne me reste presque rien et c'est toujours mauvais signe! (Mauvais roman ou perte de mémoire précoce). Ca ne vous agace pas ça?!
Bon, je vais tout de même tenter de rassembler mes souvenirs et de vous raconter un peu de quoi ça parle et ce que j'en ai pensé!
Entre deux foulées, un joggeur découvre le cadavre de Petit-John au abord de la décharge. Petit délinquant notoire, Petit-John s'est rangé il y a quelques années, et vit avec sa femme et son fils à Uppsala. Passionné par les poissons exotiques, ce type n'a l'air d'avoir aucun ennemi. Bien difficile dans ces conditions pour la police de mener l'enquête. Au commissariat, c'est la petite routine, et si Ann Lindell, la commissaire est en congé maternité, tout continue de tourner sous la houlette bienveillante d'Ola, son second. Je m'arrête un instant pour préciser les similitudes entre ce commissariat et celui du 87ème district (McBain), auquel Eriksson va jusqu'à faire référence (un bel hommage).
Bref, on suit ces hommes et ces femmes, il n'y a pas à proprement parler de rebondissements, ni de course poursuite, La princesse du Burundi est plutôt un polar social. Le dénouement est classique et sans grande surprise.
Reste qu'il ne m'a pas laissé grande impression, et à ça, deux raisons je pense. Tout d'abord, La princesse du Burundi est publié au moment où l'on dirait que tout les polars nordiques (ici suédois) paraissent en France (quelle avalanche de froid et de frissons n'est-ce pas?!), mais comme souvent quant on est pressé, la qualité peut être moyenne et surtout la traduction laisse à désirer: tournures de phrases, choix du vocabulaire... Je n'ai plus d'exemple sous la main, mais c'est assez moyen et en fine bouche que je suis ça m'énerve qu'on nous prenne pour des tanches et qu'on nous serve des croquettes pas fraîches (cela reste moins révoltant que celle de Millenium tout de même). Enfin, et là c'est moins grave car c'est plus affaire de goût, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de cette épaisseur bon enfant qui traînent dans les polars, ils sont sympas, Ok, mais c'est tout, on a pas plus que ça l'envie de tourner la page, ou de les retrouver au fil des ans et des romans, c'est tout!
La princesse du Burundi de Kjell Eriksson, Gaïa, Octobre 2009