Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Olvadé

Les femmes saules de Vatapuna
A travers l'histoire de 3 femmes, Ce que je sais de Vera Candida nous emmène dans une amérique du sud improbable, au coeur d'une île figée dans un autre temps: Vatapuna.
Ancienne prostituée, Rose Bustamente vit aujourd'hui de la pêche de poissons volants. Indépendante, elle ne s'en laisse pas compter par les hommes... Pas comme Violette, un peu légère et portée sur la boisson. Vera Candida n'aura pas le même destin, elle va quitter Vatapuna, lourde d'un enfant et d'un secret inavouable.
On est si pris par la moiteur de cet espace sans repère, ce lieu crée de toutes pièces, qui est partout et nulle part à la fois, qu'on se croierait dans un rêve. Un rêve étouffant et oppresant, mais dans lequel une de ces femmes parviendra à briser le cercle. L'ambiance est empreinte d'un certain mysticisme, comme des visions d'un monde où la chaleur et l'humidité joue des tours à la vision, mais aussi d'une tendresse et d'une fragilité que ces femmes tentent de cacher à tout prix, car leur survie ne tient qu'à cela.
Elles sont émouvantes, et pleines de dignité. L'écriture fluide de Véronique Ovaldé mène la danse d'un rythme effrené, et on est vite pris par cette petite fable qui transpire l'amour et tout ce qu'on peut espérer de mieux pour les siens, ceux qu'on aime... Car ces femmes plient, elles ne cassent pas.
Ancienne prostituée, Rose Bustamente vit aujourd'hui de la pêche de poissons volants. Indépendante, elle ne s'en laisse pas compter par les hommes... Pas comme Violette, un peu légère et portée sur la boisson. Vera Candida n'aura pas le même destin, elle va quitter Vatapuna, lourde d'un enfant et d'un secret inavouable.
On est si pris par la moiteur de cet espace sans repère, ce lieu crée de toutes pièces, qui est partout et nulle part à la fois, qu'on se croierait dans un rêve. Un rêve étouffant et oppresant, mais dans lequel une de ces femmes parviendra à briser le cercle. L'ambiance est empreinte d'un certain mysticisme, comme des visions d'un monde où la chaleur et l'humidité joue des tours à la vision, mais aussi d'une tendresse et d'une fragilité que ces femmes tentent de cacher à tout prix, car leur survie ne tient qu'à cela.
Elles sont émouvantes, et pleines de dignité. L'écriture fluide de Véronique Ovaldé mène la danse d'un rythme effrené, et on est vite pris par cette petite fable qui transpire l'amour et tout ce qu'on peut espérer de mieux pour les siens, ceux qu'on aime... Car ces femmes plient, elles ne cassent pas.

Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé, L'Olivier, 2009
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