Hunger Games de Suzanne Collins

Dans le 12ème district de Panem, Katniss et sa famille tente de survivre. Depuis le décès de son père, c'est elle qui a la charge de sa mère et de sa petite soeur, Prim. Elles mangent rarement à leur faim mais la chasse et la cueillette leur permettent de tenir bon, et quant la faim se fait trop sentir, Katniss, comme des centaines d'autres jeunes, échange de Teserae (des nominations supplémentaires) contre des céréales. A 16 ans, Katniss a 20 billets à son nom. Sa soeur n'en n'a qu'un. Et c'est pourtant la petite Prim qui sera tiré au sort lors de la moisson. La moisson c'est la "fête" annuelle organisée par les autorités dans le but de rappeller à chacun que la vie ne tient qu'à un fil et que tous dépendent du bon vouloir du Capitole. Dans chaque district, un garçon et une fille sont tirés au sort pour participer au Hunger Games. Un seul but: tuer les autres, et survivre. Imposible pour Katniss de laisser sa petite soeur partir vers la mort, elle se porte donc volontaire à sa place. Pour l'accompagner dans l'arène, Peeta le fils du boulanger est designé.
Je l'ai littéralement dévoré: je l'ai ouvert et je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin! Hunger Games est un excellent roman d'anticipation dans lequel riches et pauvres, bien nés et mal nés, politique et soif de pouvoir, et télé-réalité se mêlent (Les habitants de 12 districts sont obligés de regarder les Hunger Games, et donc de regarder leurs enfants avancer vers la mort). Tout y est intelligent et bien amené, le suspens tient d'un bout à l'autre du récit. Le monde de Katniss et Peeta est cruel mais jamais gratuitement (enfin pas totalement: c'est le système politique qui impose sa cruauté, et le peuple tremble devant les représailles). Le pessimisme est de rigueur mais ce roman fait travailler les méninges (ce qui est juste, la culture, la famille...).
Je l'ai littéralement dévoré: je l'ai ouvert et je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin! Hunger Games est un excellent roman d'anticipation dans lequel riches et pauvres, bien nés et mal nés, politique et soif de pouvoir, et télé-réalité se mêlent (Les habitants de 12 districts sont obligés de regarder les Hunger Games, et donc de regarder leurs enfants avancer vers la mort). Tout y est intelligent et bien amené, le suspens tient d'un bout à l'autre du récit. Le monde de Katniss et Peeta est cruel mais jamais gratuitement (enfin pas totalement: c'est le système politique qui impose sa cruauté, et le peuple tremble devant les représailles). Le pessimisme est de rigueur mais ce roman fait travailler les méninges (ce qui est juste, la culture, la famille...).
Un seul bémol, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer le roman de Suzanne Collins avec le Wang de Bordage tant les points communs sont nombreux (les pauvres et les indésirables sont "parqués", le pouvoir les
util
isent pour de grands jeux télévisés sensés divertir et faire frémir les foules, un héros aimé de tous et craint par les technocrates, une critique sociale, la médiatisation des gagnants...). J'ai adoré, mais j'aurais encore préféré si je n'avais jamais lu Bordage, et je me demande à quel point les ressemblances sont exactes (j'ai lu Wang il y a bientôt 10 ans alors mes souvenirs ne sont plus tout frais!) mais quoiqu'il en soit, j'attends avec impatience la sortie du 2ème tome de la trilogie (en mai!!).



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Hunger Games de Suzanne Collins, Pocket, 2009