The commitments de Roddy Doyle
Premier titre de la trilogie de Barrytown, The commitments nous ouvre la porte de la famille Rabbitte, une famille dublinoise typique et déjanté. Publié en 1987, on y fait connaissance avec Jimmy Jr, le fils aîné passionné de musique. Convaincu que la soul, et plus particulièrement la soul dublinoise, va devenir le style musical en vogue, Jimmy décide de monter un groupe.
Soul dublinoise: reprise de morceaux soul (Night Train de James Brown) agrémenté de noms de quartiers, bars, stations de bus, anecdotes ou mode de vie typique de Dublin (achetez des frites au chinois, baisez sa copine à l'arrière du train...). Novateur, non?
Maintenant, vous avez le choix entre et la bonne et la mauvaise nouvelle.
La bonne c'est que Jimmy Jr a une collection de disques épatantes, et connaît des trucs hallucinants dont jamais personne n'a entendu parler à Dublin dans les années 80 (comme James Brown, tiens).
Soul dublinoise: reprise de morceaux soul (Night Train de James Brown) agrémenté de noms de quartiers, bars, stations de bus, anecdotes ou mode de vie typique de Dublin (achetez des frites au chinois, baisez sa copine à l'arrière du train...). Novateur, non?
Maintenant, vous avez le choix entre et la bonne et la mauvaise nouvelle.
La bonne c'est que Jimmy Jr a une collection de disques épatantes, et connaît des trucs hallucinants dont jamais personne n'a entendu parler à Dublin dans les années 80 (comme James Brown, tiens).
La mauvaise, Jimmy Jr ne sait jouer d'aucun instrument et ne sait pas chanter. Rassurez-vous, il sait passer des petites annonces, et bientôt il a rassemblé un véritable orchestre et 3 mignonnes commitmentettes. Certes ils sont nuls, mais ils compensent par leur enthousiasme.
Enorme, ce roman est énorme. Ca fait un sacré moment que je suis tentée, et à force d'entendre des éloges sur les films (les 3 ont été adaptés), j'ai craqué, et c'est époustouflant. Je me suis retrouvée parachuté dans les années 80, assise dans un garage, tapant sur une batterie, imaginant que mon saxo avait la forme d'un sein de femme (un conseil épatant de Joey Les lèvres Fagan, le trompettiste du groupe). Ca part vite et dans tout les sens, c'est plein d'humour et de musiques qui viennent ponctuer le roman. Les personnages, jeunes un peu paumés de la classe ouvrière de Dublin, ont tous une vraie texture, on apprends à les connaître, et ils sont attachants, ils sont cons mais attachants.
Le must c'est que ce livre est beau. J'adore les Pavillon poche, c'est une excellente collection qui s'attache à rééditer des textes cultes, à publier des inédits tout aussi cultes. Et le must du must, c'est que chaque parole de chanson (en anglais évidemment) est traduite (en français, je vous avait bien dit que c'était épatant).
Enorme, ce roman est énorme. Ca fait un sacré moment que je suis tentée, et à force d'entendre des éloges sur les films (les 3 ont été adaptés), j'ai craqué, et c'est époustouflant. Je me suis retrouvée parachuté dans les années 80, assise dans un garage, tapant sur une batterie, imaginant que mon saxo avait la forme d'un sein de femme (un conseil épatant de Joey Les lèvres Fagan, le trompettiste du groupe). Ca part vite et dans tout les sens, c'est plein d'humour et de musiques qui viennent ponctuer le roman. Les personnages, jeunes un peu paumés de la classe ouvrière de Dublin, ont tous une vraie texture, on apprends à les connaître, et ils sont attachants, ils sont cons mais attachants.
Le must c'est que ce livre est beau. J'adore les Pavillon poche, c'est une excellente collection qui s'attache à rééditer des textes cultes, à publier des inédits tout aussi cultes. Et le must du must, c'est que chaque parole de chanson (en anglais évidemment) est traduite (en français, je vous avait bien dit que c'était épatant).
Bientôt un billet sur le 2ème tome, il est encore meilleur. Je pars vite acheter le dernier.
The commitments de Roddy Doyle, Pavillon poche, 2009