Perte et fracas de Jonathan Tropper
Doug n'a même pas 30ans et il est veuf. Un veuf qui aime plus que tout s'apitoyer sur son sort, accompagné d'un wisky bien tassé, et tenir une chronique pleine de dérision pour un journal, qui s'intitule joyeusement "Comment parler à un veuf".
Alors bien sûr, Doug se prélasse agréablement dans cette situation et met à peine le nez dehors. Il est triste. Très triste. Et en plus, il est de mauvaise humeur. Mais c'est vrai, il faut le comprendre. Sa petite soeur, Deborah, a eu le culot de rencontrer l'homme de sa vie à l'enterrement de sa femme, et cerise sur le gâteau, elle s'apprête à l'épouser. Et comme si la vie n'était pas assez dur, il se retrouve avec Russ, son beau-fils adolescent qui pète un plomb, et une voisine très très mariée mais aussi très très cochonne sur les bras...
Comme quoi même dans les pires moments, la vie a du piment!
Comme quoi même dans les pires moments, la vie a du piment!
Il était temps que je fasse un petit billet sur ce roman fort sympathique, et très drôle que j'ai lu au printemps. L'univers de Tropper a décidement un brin de folie, dans la veine de ces romans écrit par des trentenaires américains qui mêlent des événements tragiques (la mort d'une femme) et des situations complétement cocasses et déjantés (le tir de lapin de jardin quand on est armée de canette de bière et soûl comme une barrique est une activité vouée à l'échec). C'est frais, plein d'émotions, parfait pour les vacances ou pour rire sans se prendre la tête. On accroche très vite, et après, on n'a plus du tout envie de le lâcher (pire qu'une série télé).
On s'y retrouve un peu, et je me dis qu'après ce bon moment passé en sa compagnie, je vais vite retrouver Jonathan Tropper puisqu'il sort un nouveau roman (C'est ici que l'on se quitte) courant septembre et que je vais le lire!
On s'y retrouve un peu, et je me dis qu'après ce bon moment passé en sa compagnie, je vais vite retrouver Jonathan Tropper puisqu'il sort un nouveau roman (C'est ici que l'on se quitte) courant septembre et que je vais le lire!
Un autre avis, mais autant d'enthousiasme chez Restling
Perte et fracas de Jonathan Tropper, 10/18, 2009